Une vision renouvelée, actuelle et universelle

Un nouveau texte :

Raconter la Passion de Jésus, c’est d’abord raconter une vie passionnée. Les historiens voient en Jésus de Nazareth un prédicateur délivrant, pour faire simple, un message de bonheur et de joie. Son enseignement et son engagement furent à ce point intolérables aux autorités en place qu’il fut condamné à mort. Tel est le point de vue du nouveau spectacle. Il raconte comment un homme déclenche l’enthousiasme par la force de sa parole et la cohérence de son action, comment les bien pensants rejettent sa personne, comment les disciples eux-mêmes ne comprennent pas toujours tout, comment les foules l’abandonnent peu à peu, et comment il se retrouve seul dans les souffrances de la passion. Mis à mort parce que humain, trop humain, ce que ne peuvent supporter les forces institutionnelles garantes de l’inertie… En somme, une histoire universelle…

Ce récit est livré au public par une troupe d’acteurs qui prennent à vue différents rôles. A la manière d’un chœur antique -celui des habitants de Sibret en l’occurrence-, ils relatent cette épopée. Ce qu’un prologue met en scène. A la troupe d’acteurs se joindra une chorale, appelée à soutenir et commenter l’action et faisant partie intégrante de la mise en scène.

De nouveaux décors, de nouveaux costumes

Si le scénario dégage l’histoire de sa gangue historique et religieuse pour aller à l’essentiel, un travail analogue doit être effectué au niveau des images scéniques. C’est que l’imaginaire occidental en cette matière provient de la Renaissance italienne. Il a été perpétué par les chromos des petits catéchismes et prolongé dans la filmographie de la fin du 20°siècle. Il a toujours marqué les spectacles religieux. La Passion de Sibret, version 2017, entend se détacher de cet univers pictural.

Un nouveau dispositif scénique aux tons rouges ocres, agrémenté d’éléments de décor significatifs selon les principaux tableaux, sert le spectacle. Sur le plan des costumes, le choix de prendre des habits contemporains aux couleurs blanches écrues renvoie à l’universalité du propos.

Une nouvelle partie musicale

Une musique entièrement créée également et proche de l’action, si proche qu’elle en fait partie intégrante. Ainsi le chœur évolue sur scène à la manière des chœurs de la Grèce antique : tantôt acteurs, tantôt commentateurs, tantôt spectateurs aussi. Elle se veut simple, mélodique, accessible à tous, et surtout, porteuse de sens et d’intensité pour souligner, parfois, ce que les mots ne peuvent dire. Les chœurs (environ 35 personnes) sont accompagnés par les sonorités riches, extrêmement variées et étonnamment proches des instruments “classiques” d’un synthétiseur. Le manque de place a motivé ce choix, mais pas uniquement : ce sont surtout les (quasiment) infinies possibilités d’un instrument extraordinaire, permettant de souligner, commenter, intensifier des phrases, attitudes ou interrogations etc… des différents personnages du drame qui ont décidé et orienté le directeur musical dans ce sens. Un son de hautbois, isolé, lointain et solitaire “parlera” davantage peut-être, à un moment donné, au cœur de gens (acteurs ou spectateurs) qu’une parole, un action ou même un chant.

Distribution

Tous les acteurs interprètent le chœur des habitant(e)s de Sibret réunis pour raconter une vie passionnée, celle de Jésus de Nazareth. A la suite d’une longue tradition de plus de 60 ans, ils sont ici réunis pour interpréter La Passion de Sibret .

Selon les tableaux, ils saisissent à vue un accessoire et tiennent un rôle spécifique. Pas de figurants ! Que des actrices, que des acteurs ! Peu importe qu’ils disent des phrases ou non, tous jouent à part égale. Il serait fastidieux de reprendre ici tous les rôles liés à toutes les actions.

S’extraient du chœur pour représenter plus spécialement…

la foule : Nathalie Burnon, Serge Chometon Pascale Collette, Marie-Paule Demoustier Yves Grandjean, Marvin Georges, Christophe Hinck, Jonathan Jacob, Wendy Jeavans, Caroline Lepinois,André Magerotte, Rudy Maron

les disciples : Thomas Dumont, Pascale Guillaume, Léa Kempeneers Géraldine Lafontaine, Antoine Lambert, Juliette Lambert, Matthieu Lambert, Nicolas Maron, Jade Sass

les autorités : Benoît Callant, Stéphane Grandjean, Barbara Liberski, Edwina Robert, Livia Sass, Jean-François Wilem

les enfants : Antoine Petit, Juliette Petit, Gauthier Hinck, Simon Hinck, Sofia Wilem, Juan Sass, Igor Sass, Jade Johnson

Jésus : György Sass    

le Grand Prêtre et Pilate : Yves Kempeneers et Yves-Marie Aubry    

Le chœur des habitant(e)s de Sibret comprend également une chorale qui soutient l’action avec ses...

Soprani : Isabelle André, Marie-Christine Denutte, Chantal Dubuisson, Martine Joris,Myriam Aubry, Ingrid Mignon, Muriel Pochet, Yvette Raths, Fabiola Simon, Laurence Vuidar, Martine Delhez, Françoise Detaille, Anita Liégeois, Bernadette Strepenne, Annick Deroitte

Alti : Séverine Detaille, Riette Aubry, Bénédicte Georges, Sophie Baijot, Elise Kempeneers, Maryse Pochet, Michèle Paquay, Sophie Petit, Catherine Thiry

Voix d'hommes : André Aubry, Pierre Dubuisson, Yves-Marie Aubry, Keith Jeavans, Germain Johnson, Jacques Poquette, Yves Grandjean, Jean-Pierre Verduyckt, Victor Kempeneers

Ce à quoi il faut ajouter tous ceux qui, dans l’ombre, contribuent à la réussite de ce spectacle. Ils assurent…

la régie plateau : Nathalie Wéles

les éclairages : Baptiste Lambert, André-Marie Lecomte, Michaël Bodson

les maquillages : Sylviane Krier aidée de Caroline Lepinois

la confection des costumes et autres accessoires vestimentaires : Sylviane Krier

la construction des décors : André Magerotte aidé de Eric Petit, Yves Kempeneers, Dominique Lambert, Jonathan Jacob, Christophe Hinck, Thomas Dumont, Yves-Marie Aubry, Marvin Georges, Germain Johnson

la scénographie (décor et accessoires): Anne Van Daele, aidée de Gaëtan

l’écriture et la mise en scène : Dominique Lambert

les compositions musicales et la direction de la chorale : Jean-Marie Aubry

le photographe qui nous a suivis tout au long de cette création : André Georges

la production : Christophe Hinck aidé des membres du comité du Cercle culturel de Sibret